L’asthme équin, est une maladie inflammatoire des voies respiratoires du cheval. Le plus souvent cette maladie est chronique, le cheval n’en guéri malheureusement pas. Cette maladie est également évolutive, c’est-à-dire que si l’environnement du cheval n’est pas aménagé, le cheval peu voir son état de santé se dégrader et l’intervention du vétérinaire sera alors inévitable.

Heureusement puisqu’il s’agit d’une pathologie fortement liée à l’environnement dans lequel évolue le cheval, si des mesures préventives sont prises, le bien être du cheval peu grandement s’améliorer et le déclenchement de crise pourra être écarté.

L’hébergement est un facteur déterminant dans la gestion des chevaux emphysémateux. Bien qu’il faille privilégier un hébergement à l’extérieur des écuries pour les chevaux souffrant d’asthme, cette pathologie n’est pas l’apanage des chevaux vivant en box. Il arrive parfois que des chevaux ayant toujours vécu dehors soit également sensible aux affections respiratoires. Nous vous listons ci-dessous quelques éléments à prendre en compte pour aménager l’hébergement de votre cheval afin qu’il soit le plus adapté pour son bien-être :

• Les litières de paille, sources de poussière : les litières de paille de blé ou d’orge sont souvent poussiéreuses. Lors de sa mise en ballot, la paille est pressée fortement par le round baller ce qui brise une partie de la tige formant de micro particules de poussière qui une fois étalées dans le box, seront inhalées par le cheval. Mieux vaut privilégier des litières dépoussiérées.
• Les litières souillées par les urines et les crottins : qui tardent à être nettoyées concentre de l’ammoniac. Ce gaz est toxique et lorsqu’il est respiré par le cheval, il irrite les muqueuses des voies respiratoires. Veuillez à nettoyer quotidiennement le box du cheval, les crottins et les zones souillées par l’urine.
• Les lieux confinés : mal aérés ou les bâtiments avec une mauvaise circulation de l’air concentre poussières et ammoniac.
• Les paddocks et pistes (carrières, manèges) poussiéreux : mal irrigués par temps sec. En ces lieux, et par temps sec les chevaux vont soulever une quantité de poussière à chaque foulée et vont en respirer les particules. L’été peut-être une période difficile pour les chevaux sensible même pour ceux hébergés en extérieur à l’année.
• Le curage des boxes et l’entretien des allées de boxes : il est courant de passer le balai dans le couloir des écuries, notamment après la distribution de foin. Cependant cette pratique comme celle du paillage après avoir curé les boxes, soulève des particules fines qui seront respirées par les chevaux quand ces derniers sont laissés à l’intérieur. Veillez à ne pas laisser le cheval dans l’écurie pendant ces moments.
• Les pollens : certain chevaux sont simplement allergique aux pollens, ils peuvent donc être en difficulté respiratoire au printemps. Réaliser des tests pour déterminer la nature des pollens allergisants.

La qualité des fourrages, plus particulièrement celle du foin et la manière dont il est proposé au cheval peuvent être des éléments déclencheurs des troubles respiratoires :

• Le foin : comme pour la paille, le simple fait de presser le foin pour le conditionner en grosses balles, génère des poussières qui proviennent de la fibre de la plante qui se brise sous l’action mécanique du round-baller haute densité. Cette poussière peut également provenir de particules de terre qui se retrouvent happées par la machine lors du pressage. Ainsi il est préférable de choisir du foin provenant de petits ballots de foin (de 15-20kg) plutôt que les grosses balles, car le foin est moins brisé. Vous pouvez également mouiller le foin pour humidifier les poussières et les rendre moins volatiles.
• Le foin peut présenter des moisissures : plus ou moins visibles à l’œil nu. Ce sont des champignons qui se développent dans le foin lorsque celui-ci a été réalisé en conditions humides. Ces derniers vont développer des spores que l’on nomme « mycotoxines » et qui lorsqu’elles sont ingérées quotidiennement par le cheval vont entraîner des problèmes respiratoires à moyen-long terme.
• Le foin peut contenir des bactéries : comme les mycotoxines, le foin peut contenir des bactéries responsables d’affections des voies respiratoires. Traiter thermiquement le foin à l’aide d’un système à vapeur d’eau. Il y a de super tutos sur internet pour fabriquer un purificateur de foin à moindre coût en détournant un congélateur et une décolleuse à tapisserie.
• Le foin distribué en gros round-baller : peu entrainer des problèmes respiratoires chez le cheval car ce dernier aura tendance à le consommer en y créant un trou avec la tête. Il va alors avoir tendance à y enfourner sa tête et y respirer les poussières qui s’y trouvent. Mettre un filet autour de la balle de foin pour éviter que le cheval ne secoue le foin avec son bout du nez ou qu’il ne mette sa tête dans la balle de foin. Une maille de filet de 6 centimètre est suffisante pour contenir le foin sans freiner son ingestion.
• Le stade de fauche du foin : plus le foin est réalisé à un stade tardif, plus la tige de l’herbe est lignifiée et une fois séchée aura tendance à se briser lors de la mise en balle créant ainsi une quantité plus importante de poussière. Ainsi, si le cheval n’a pas de problème de surpoids, privilégier un foin pressé précocement, qui contiendra plus de feuilles que de tige.
• Le foin distribué en hauteur : le fait de disposer le foin en hauteur permet aux fines particules de poussière de mieux pénétrer dans les voies respiratoires. Mieux vaut distribuer le foin au sol chez les chevaux sensibles.

A Mila Moka, nous ne serions trop conseiller aux propriétaires de chevaux souffrant de troubles respiratoires d’intervenir en priorité sur l’hébergement du cheval et sur la qualité des fourrages. Puis la distribution d’un complément alimentaire tel que le Pulmo’Kalm permettra d’améliorer le confort du cheval au quotidien.

Les actions du Pulmo’Kalm pour soulager les troubles respiratoires

Le Pulmo’Kalm est un produit complet contenant une association de plantes déshydratées, d’huile essentielle et un capteur de mycotoxines permettant d’agir sur les différents agents responsables des affections respiratoires du cheval. Toutes les plantes et extraits végétaux présents dans le Pulmo’Kalm contiennent des principes actifs dont la teneur est titrée.

Le Pulmo’Kalm contient de l’huile essentiel d’eucalyptus riche en terpènes, qui a un rôle sur l’augmentation de la sécrétion de mucus et facilite la décongestion des voies respiratoires. L’HE d’eucalyptus a également une action antibactérienne qui limite le développement et l’implantation des bactéries responsables de troubles respiratoires. L’HE d’eucalyptus améliore les fonctions respiratoires en favorisant une meilleure oxygénation de l’organisme.

L’association de plantes, griffe de chat et échinacée joue un rôle important dans la stimulation des défenses immunitaires et de leur activité antibactérienne (en augmentant l’activité et le nombre de globules blancs). Les polyphénols des extraits de raisin interviennent dans la régénération de la vitamine E élément indispensable à l’immunité générale du cheval.

Le capteur de mycotoxine qui associe des parois de levure à une algue unicellulaire, la chlorelle permet de neutraliser les toxines produites par les champignons microscopiques. Ces toxines sont ingérées par le cheval lors de la consommation de foin de piètre qualité.

Ainsi, par ses composants, le Pulmo’Kalm permet de décongestionner les voies respiratoires et aide le cheval à lutter au quotidien contre les bactéries et mycotoxines responsables de l’asthme équin.